Paris, juillet 1983
« Le
procédé de singularisation chez Tolstoï consiste en ce qu’il
n’appelle pas l’objet par son nom, mais le décrit comme s’il
le voyait pour la première fois… » Chklovski
Aujourd’hui,
les films ne sont plus faits que de bouts mis bout-à-bout.
Il
s’agit avant tout de décevoir.
Bijou,
j’ai envie de t’aimer. Aide-moi.
De
face : érectif. De dos : régressif. De trois quart :
ange tendre.
Où
s’assoient-ils au bistrot ? Toujours au même endroit.
Éviter
le plat pour le plat, l’intime, les silhouettes.
Tu
m’a pris homo !
Amitié,
couple, possessivité, libéralisme.
Dans
chaque femme : un port.
Hors
désir, les bonnes rencontres sont des rencontres préméditées.
Aujourd’hui
encore, je m’en fais l’écho, j’ai préservé une part
d’enfance et je comprend que cela soit irritant.
Son
clitoris contre le mien. Antonella, Anne-Christine, Brigitte, membres
dodus, crins noirs, fesses épaisses, mèche bleue, offre tout,
ventre rebondi, Brigitte K., gourgandine, Brigitte L., erreur,
Colette, blonde, ma seule blonde, Corinne, nos corps s’aiment,
pubis roux, peau douce, accroupie sur moi, elle me devine. Denize, en
turc la vague. La fille du pasteur : - C’est salé…
Elena. Florence. Elle est crémeuse. Elle rougit souvent. Elle est
terne. Françoise. Enfance permise à moindre frais. Je le serre et
la desserre. Joris. Patins goulus, visage d’ange, taiseuse. Je
besogne. C’est tout. Les Irène. Muriel. Treize ans. Olga. Toute en
demande. Pascale. Minuscule, ravissante, normative. Factice. Sarah.
Bourrée d’humour, de déprime, hors classe, hors concours, excède
tout ça et d’elle ici je ne peux et ne dois rien dire. Sophie.
Frimeuse. Sylviane, un cadeau arraché à un nouvel-an solitaire.
Theresa. Et laquelle ai-je encore oubliée ? Je suis
foncièrement monogame. Que Catherine me le pardonne…
Tous
ces prénoms sont de hasard, sonnent irréel, fiction.
Je
suis soleil et cela se navigue, se dévore ou se refuse.
J’ai
beaucoup aimé les très gros livres, la rêverie, les longs moments
d’ennui partagé.
Rien
ne m’a jamais paru rationnel et encore moins, irrationnel.
Être
seul est être habité.
Gaspillage !
Août 1983
Vieille
rogne. De ne pas l’avoir choisie. De vouloir le tout bien, sachant
qu'en même temps, il n’en est rien. Elle est peut-être le choix
non romantique qui en fait une obligation supplémentaire au travail,
donc d’affronter ce que je fuis. Mon seul vrai vice étant sans
doute la paresse. Aujourd’hui, je tape le dernier chapitre de
Précis (Roman). Et du coup, j’ai très mal au dos…
Elle
me fait une scène à cause de Bambi, une copine norvégienne de
Katja, et cela me déplait. Je la vois généreuse, maternelle,
complaisante. Le tout ferait sens si j’arrivais à l’associer
elle et une stricte autodiscipline.
Phil
me reproche de ne pas avoir baisé « la petite indienne ».
Il est le troisième, après Moussi et Jésus-marie, à le faire.
Se
changeant après ses travaux manuels, Hélène me montre ses seins.
Elle a peint une toile bleue sur laquelle figure une échelle et une
courgette.
Je
commence à bosser sur Bord de néon et je ne sais comment
faire.
D’avoir
vu la grande lèvre sortie sur le bar me permet de bien travailler la
nuit. Bijou me comble. Je ne me souviens d’avoir jamais été aussi
bien emmanché. C’est divin. Reste à nourrir mon imaginaire et
tout ira à merveille. Elle branle et suce tout simplement à la
perfection. Et quand je suis en elle, je me sens si bien… Aucune
autre femme, à part Véro, ne m’attire plus.
L’interdit
majeur reste la consolation, la demi-mesure. L’Oiseau Bariolé et
Mme Suzanne sont des endroits où l’on ne peut que rencontrer celui
ou celle qui n’y vient pas. Je ne suis plus qu’ironie douce avec
les autres femmes. La vérification en est cette impossibilité à
cultiver, ou même simplement à parler d'une relation avec les
possibles non prémédités. Est-ce là que naît cette
impossibilité à raconter des histoires ? Comment pourrais-je
dire : – tout plutôt que de zoner dans des rades
pourris ? Moi, qui aime tant être seul mais parmi les gens.
Me
suis réveillé à 15h30. L’angoisse ! Je me branle et ne
branle pas grand-chose. Je retourne en foetalie. Je suis
dévoré de doutes sur Précis (Roman). La peur de réussir ?
Tout serait tellement plus simple si j’arrivais à travailler ne
fût-ce que six heures tous les jours. J’en suis à mon huitième
mois de chômage et bientôt cela va être panique à bord.
Il
y a eu la liberté, Nicole, 1965-1969, la tête, Véronique,
1971-1975 et il pourrait y avoir maintenant les gens, le cinéma,
1984 et Catherine. Elle est plus que bien. Nous causons à
propos des minettes et elle laisse tomber ma laisse et elle promet de
ne plus me faire de scène.
Jamais
celui qui « jamais » (je ne fais ceci ou cela) ne me
paraît net.
À
propos de l’engagement : qui plus que moi adore autant se
dégager ?
La
meilleure critique de la solitude, c’est qu’elle finit par
pousser à fraterniser avec n’importe qui.
L’insulte,
c’est-à-dire marquer fermement une distance, est un bon départ
pour une future communication féconde.
Le
punk était un gamin boudeur qui se faisait une gloire de tout :
frapper et être frappé…
Je
suis celui qui se divise et ne règne pas.
J’ergote,
je fais le pédant, je m’étale. Je lui dis avoir besoin d’aller
au bistrot sans trouver cela particulièrement transcendant. Elle me
répond qu’elle, contrairement à moi, voit des gens toute la
journée. Je comprends mais…
Je
lui dis que le regard des autres sur moi m’est indifférent. Elle
me répond qu’elle, elle aimerait être un objet. Là, je suis
démago, c’est indiscutable et je me plante.
Ce
soir, je me sens comme une envie d’être à Tanger. Je ne supporte
plus le bruit mécanique que fait cette ville. Je ne supporte plus
rien. J’ai envie de penser, d’écrire, de lire, d’être seul et
tranquille.
Comme
moi, le Bonze déprime à propos du bistrot. Je l’aime à ma table
mais c’est lui qui m’invite. Mon merdier : ne pas arriver à
être bien ni seul ni avec les autres. Nous allons dans un sombre
bouge où l’homme s’oublie dans une gaité sinistre et
grimaçante.
Qu’à
35 ans, j’en sois encore à me demander si oui ou non je dois aller
au bistrot, être sociable, etc, et passer la soirée à rêver que
si j’habitais à Montparnasse etc. Pauvre connard ! Le bistrot
appelle le tocard comme le tocard appelle le bistrot. Et chanter la
beauté des jours anciens est à remettre toujours à plus tard…
Je
ne vis rien, je ne pense rien, je ne suis rien. Et c’est dans cette
atmosphère que je dois écrire ce script. Donc je ne fais rien et
c’est sans doute de cet état là que je repartirai.
Catherine,
toujours parfaite, déprime tous les samedis.
J’arrête
de relire les 200 n° des cahiers du cinéma que j’ai chez
moi. Ce n’est pas une théorie que je dois écrire mais une
histoire.
Canné,
n’ayant dormi que 4 heures, je marche et continue à méditer sur
ma stérilité. Je sens que c’est comme je marche que je dois
écrire, c’est-à-dire en gambadant.
Aujourd’hui,
le lendemain de cette marche, après une solide cuite et douze heures
de sommeil de rang, je comprends que c’est faux. Ècrire doit être
comme rencontrer une nouvelle femme, d’autres gens, aller vivre
dans une ville lointaine : totalement angoissant. Et cette
angoisse est à revivre à chaque fois. Il s’agit d’écrire pour
démultiplier le quotidien.
Je
dis oui à l’à-peu-près, oui aux affirmations hâtives, oui aux
sentences délivrées en petites rafales.
On
reconnaît un maquereau en ce qu’il ne fréquente que et
exclusivement d’autres maquereaux. Cette remarque vaut aussi pour
la RAF, les BR ou l’ARJ.
Les
fortes personnalités qu’on me donne si souvent en exemple
n’éveillent en moi nulle admiration, seulement de la douleur. J’y
vois emmurés volontaires.
Je
demande à Bambi de me montrer son sexe. Rodolphe me répète :
je t’aime bien. Loïc me gifle. Je lui verse une bouteille de rouge
sur la tête. Je couche une grosse femme sur le capot d’une voiture
puis grimpe sur elle. Je pelote ses gros seins tombants et lui mets
un doigt. Je vais chez Mme Suzanne fraterniser avec mousse tout en
lui répétant que fraterniser, c’est de la merde. le Bonze
s’envoie une dénommée Pamela. Un maquereau prénommé Roger
menace Danièle. le Bonze cuisine en artiste. Je crois que j’ai le
scorbut. Catherine est parfaite mais parfois triste sans doute à
cause d’une sensation de vide. Bambi griffe le Bonze. J’interroge
Véronique sur les vrais pratiques de Rodolphe. Charlotte me fait la
gueule. Il y a une superbe Autrichienne qui vient de débarquer. Je
m’engueule avec Claire. La minette de la gazelle avec sa nouvelle
permanente a l’air d’avoir au moins trente ans. Snoussi embrasse
Danièle. Abdulah est là. Je discute longtemps avec un taré. Je ne
veux plus posséder de femme. Je bois énormément. Antonella ne
m’écrit plus du tout. Nous avons été manger chez Goldenberg.
Soirée
infecte. Ni doux, ni femme, ni âpre, ni solitude, c’est intenable.
Boire sans être saoul. Le moment est arrivé. Je ne peux que faire
une chose : travailler. Je suis sans poids. Je suis pur vertige.
Catherine me fout une paix royale. Je n’ai baisé avec personne
d’autre depuis que je la connais et ceci est sans doute le fruit de
la paix qu’elle m’accorde.
À
un mec qui voulait jeter un verre d’eau sur André Laude endormi,
le Bonze a crié : non !!! Le mec : pourquoi ? Le
bonze : il ne faut pas arroser le lichen, ça le fait pousser.
Le
Bonze, Rappo et les autres qui m’écoutent sans rien dire me font
déprimer. J’ai décidé de ne plus aller ni chez Mme Suzanne ni à
l’Oiseau Bariolé.
Le
monde se resserre. La pornographie m’ennuie. Le couple aussi. Et
les gens idem. Je ne sais plus pourquoi je voulais faire ce film.
J’écris si difficilement. Je dois m’efforcer d’aller à
Boulogne, d’aller voir des cinéastes, de ne plus fréquenter de
canis pourris, etc.
C’est
le corps qui me pénalise. C’est lui qui me fait dire : je
suis un artisan, un tout petit écrivain, un bouffon.
Je
n’en branle toujours pas une. Je flâne. Je grisâtre. Je formole.
Je dors littéralement debout. La discipline ne ferait-elle pas
sauter bien des verrous ? À ne pas arriver à rester devant ma
table, je m’achève. Il reste quatre mois. Je dois tout
changer en septembre. À
ne rien hypothéquer, à être hautain, à rester seul, je me
distancie en une lente hémorragie. Et c’est bien fait car n’est-ce
pas cela le sujet de Bord de néon ?
STEP.
Maigre,
ex-junk et affairiste médiocre, il a 24 ans, les cheveux noirs
toujours gras, portés mi longs, et une voix geignarde qui lui sort
par le nez. C’est un voyeur. Il parle en général de façon
saccadée et est habillé de fripes usées. Il n’écoute jamais
personne, ne partage jamais rien et n’a qu’un seul but dans la
vie : survivre. Poissard, il est rarement gai quoiqu’il soit
tout-à-fait capable d’ironiser sur son côté parasite et ses
ennuis récurrents. Il n’est jamais offensif, toujours défensif.
Il peut avoir des côtés démoniaques qui font fuir la plupart des
gens.
Nerveux
à l’extrême, il parle tout seul, affirme souvent ne pas être où
il est, ne pas faire ce qu’il fait et ne pas dire ce qu’il est en
train de dire. Il a un chapelet orthodoxe à la main dont,
machinalement, il fait tourner les billes. Il est allergique à la
politique, est quasi végétarien et il vit seul.
La
nuit, il rôde dans les rues. Il ne boit pas, il ne fume pas. C’est
un champion des bonnes résolutions. Aux trois quarts autiste, il
capable d’aborder n’importe qui, n’importe où, n’importe
comment.
CLAUDE.
Gros,
boulimique, toujours rêvassant, sourd, devine et lit sur les lèvres.
Myope et pratiquant assidu d’un humour lourd et répétitif. Il
mesure un mètre quatre-vingt-quinze et pèse cent dix kilos. Il a 40
ans. Têtu, ruminatif, n’ayant pas fait d’étude, il bosse, selon
les saisons, soit comme videur, soit comme gardien. Il n’a plus
aucun rapport sexuel depuis longtemps. Il lit trois, quatre journaux
chaque jour et aussi pas mal de littérature pornographique.
Mon
auteur préféré : un mètre soixante.
Qu’est-ce
qu’il me reste de cette tête de nœud de Limérat et de son pseudo
art de la ligature ? Ça ? Enlacement, entrelacement,
serrer, extrémités, boucle, nœud coulant – le plus beau de
tous dirait bêtement S. B. Lime et rats ! Sables mouvants de
connerie. Pour enlacer noué et entrelacer, ligaturé. Mets ton doigt
là. Tiens ! Il serre. Il boucle toutes les extrémités. Ne
serait-ce pas mieux de se foutre à la colle ? Vieux gigolo, tu
limes ? Et rit et rat.
KATIA.
Elle
a vingt ans. De taille moyenne, gros seins, hanche large, ventre
plat, ne se maquille jamais et sort toujours habillée de la même
façon. Elle aime se promener et lire assise sur un banc au bord de
la Seine, passer un après-midi entier dans un grand magasin. Elle
fait très bien à manger.
Ayant
de bons rapports avec tout le monde, elle ne boit jamais, tire sur le
joint, s’il y en a un qui tourne, ment tout le temps et est
kleptomane.
D’une
patience inépuisable, tolérante, elle est curieuse des autres et a
peur des gens saouls ou en colère. Elle ne se plaint jamais et
ignore la rancune.
JEAN.
Cheveux
en brosse, jeans, pull à col roulé, baskets, veste trois-quarts en
daim, petites lunettes rondes, maigre, nerveux, agité, il lit ou
parle fort tout en dévisageant de façon appuyée les gens. Cérébral
sec, il prétend n’avoir que deux passions : la lutte des
classes et Katia. Sévère avec les autres et avec lui-même, affligé
de tics faciaux, grand lecteur, il refuse toutes les tâches
ménagères. Cinéphile qui passe deux heures sur le Monde tous
les après-midis, il vit au bistrot où il débite théorie sur
théorie à qui supporte de l’écouter. Il fait de l’entrisme
dans tous les groupes qu’il croise.
Petite
causerie vive avec Sarah. « Solange m’a dit qu’elle t’avait
rencontré à travers l’écriture. C’est ridicule ! »
Et comment que c’est ridicule…
Quand
je suis très franc, même à la limite un peu brusque, tout passe.
C’est étonnant.
Quand
et avec qui ai-je commencé à fermer les yeux en baisant ?
ALAIN.
De
taille moyenne, yeux bleus, cheveux blonds, coupe de cheveux plus ou
moins branchée, rasé dessus, long derrière. 30/35 ans, toujours
habillé d’un pantalon de toile, d’une paire de bretelles, d’une
chemise blanche et de grosses chaussures militaires, il écoute de la
musique 24 heures sur 24.
Distant,
il cause peu, gagne sa vie en dessinant des planches d’anatomie
pour un éditeur spécialisé et peint des toiles abstraites qu’il
rêve d’exposer. Face à la violence, il reste inexpressif, il dort
peu et un adepte assidu des plaisanteries pince-sans-rire et du
détournement des clichés et autres expressions toutes faites. Il va
voir toutes les expositions aussi bien dans les galeries que dans les
musées.
Il
fume deux paquets de Gitanes par jour et bien que n’ayant jamais
été malade ces vingt dernières années, se sent comme mourant une
à deux fois par semaine. Il se considère comme étant un anar et
est très fier d’avoir fait partie du Chuck Berry Fans Club de
Levallois-Perret.
SARAH.
Toute
de passion, passant facilement de l’euphorie à la déprime,
toujours affable avec les garçons de café et souvent très
désagréable avec les employés de banque, envieuse et considérant
ses capacités mentales comme étant au-dessus de toute critique
possible, elle est extrêmement susceptible à propos de son
physique.
Bavarde,
téléphoneuse frénétique, contrairement à ce qu’on pourrait
imaginer, elle ne frime ni ne ment jamais ; elle croit à ses
propres histoires. Vouant un culte à Gustave Mahler, elle éprouve
une énorme admiration pour Arthur Rubinstein, pianiste juif polonais
polyglotte, mort à Genève en 1983 à l’âge de 95 ans et plus
particulièrement pour l’humour et la sensualité dont il était
amplement nanti.
Elle
a très peur des chiens et vit avec deux chats dont elle confie les
humeurs et dont elle dresse des portraits très fouillés à
l’attention de ceux auxquels elle est parvenue à capter
l’attention. Elle s’intéresse aussi beaucoup à l’astrologie,
que celle-ci soit occidentale ou chinoise, et aux petits secrets du
quartier.
Habillée
BCBG, discrètement donc, elle adore tout ce qui est sensuel, le
sommeil, la nourriture, les rapports physiques. Tout autant fidèle
qu’infidèle, elle n’attache pas une importance exagérée aux
frasques dont elle est coutumière. Elle croit à la réincarnation
et cherche en toute occasion à humilier Alain car elle ne lui
pardonne pas de s’être émancipé d’elle.
Tout
comme une sauce de blanquette de veau, ce Précis va en
s’épaississant.
Notes,
ébauches, sensations, rencontres. Pas d’à suivre. Je ne
développerai pas. Je me dois le respect. Je suis paresse, je suis
Sud, été, chaleur, noir, amer, brûlé. Je suis cœur. Je suis
langue, parole. Je suis vivant, toujours vivant. Je suis pure joie.
Paisible, caressant, souverain, je suis fête et comme je hais les
haleteurs d’enthousiasme et encore plus ceux d’indignation.
Je
suis vieux, radieux et fatigué et les guerres ont lieu quand elles
sont nécessaires.
Transgression :
véhémente conservation du souvenir du devenir du possible
être-libre…
L’extase
doit s’accepter aussi comme possible nausée et ma morale sera mon
paroxysme, mon moyen et ma fin.
Yves Tenret